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Pacte Dutreil : la solution pour transmettre votre entreprise !

La transmission d’entreprise constitue une étape clé dans la vie d’un dirigeant, souvent confronté à une fiscalité lourde qui peut mettre en péril la pérennité de l’activité. Le Pacte Dutreil apporte une réponse efficace à cette problématique, offrant un cadre fiscal avantageux pour faciliter la transmission familiale des entreprises. Découvrez les contours de ce dispositif essentiel et ses implications pratiques avec Capital Project Patrimoine, cabinet de gestion de patrimoine à La Rochelle.

Un dispositif fiscal particulièrement avantageux

Le Pacte Dutreil se distingue par son avantage fiscal majeur : une exonération partielle de 75% de la valeur des titres ou de l’entreprise transmise. Cette réduction substantielle de l’assiette taxable permet de diminuer significativement le coût fiscal de la transmission, qu’elle s’opère par donation ou par succession. Pour une entreprise valorisée à 1 million d’euros, seuls 250 000 euros seront donc soumis aux droits de mutation, permettant une économie fiscale considérable.

Un large spectre d’entreprises éligibles

Le législateur a souhaité rendre ce dispositif accessible à un large éventail d’entreprises. Sont ainsi éligibles les entreprises exerçant une activité commerciale, industrielle, artisanale, agricole ou libérale. Cette ouverture permet de couvrir la majeure partie du tissu économique français, des petites structures artisanales aux entreprises industrielles de taille plus importante.

Les exceptions à la règle

Certaines structures nécessitent toutefois une attention particulière. Les SCI familiales et les holdings, par exemple, ne peuvent bénéficier du dispositif que si leur activité est principalement commerciale. Cette condition s’apprécie au regard de la nature des activités exercées et de la composition du bilan de la société. Une analyse approfondie de la structure de l’entreprise s’avère donc indispensable avant d’envisager la mise en place du pacte.

Des engagements dans le temps

L’avantage fiscal du Pacte Dutreil s’accompagne d’engagements précis qui s’échelonnent dans le temps. Le premier volet concerne l’engagement collectif de conservation des titres, d’une durée minimale de deux ans. Cette phase initiale traduit la volonté des associés de pérenniser l’actionnariat de l’entreprise.

La phase d’engagement individuel

À l’issue de cette période collective, s’ouvre une phase d’engagement individuel de conservation de quatre années supplémentaires. Cette seconde étape garantit la stabilité de l’actionnariat post-transmission, élément essentiel pour la continuité de l’entreprise. La durée totale des engagements, soit six ans, reflète la volonté du législateur d’éviter les transmissions purement opportunistes.

La continuité de direction : une exigence fondamentale

Le Pacte Dutreil ne se limite pas à des engagements de conservation des titres. Il impose également une condition essentielle liée à la direction de l’entreprise : l’un des héritiers ou donataires doit exercer une fonction de direction durant les trois années qui suivent la transmission. Cette exigence vise à assurer une véritable continuité dans la gestion de l’entreprise.

Cette fonction de direction peut prendre différentes formes selon la structure juridique de l’entreprise : gérant de SARL, président de SAS, directeur général, membre du directoire… L’essentiel est que le repreneur s’implique effectivement dans la gestion opérationnelle de l’entreprise.

Une stratégie qui nécessite anticipation et conseil

La mise en place d’un Pacte Dutreil requiert une préparation minutieuse. Les enjeux fiscaux, juridiques et organisationnels nécessitent une approche globale et anticipée. Plusieurs points méritent une attention particulière :

La rédaction des engagements de conservation doit être précise et adaptée à la situation spécifique de l’entreprise. L’identification des futurs dirigeants parmi les héritiers ou donataires doit s’accompagner d’une réflexion sur leur formation et leur préparation à leurs futures responsabilités. L’articulation du pacte avec les autres outils de transmission (donation-partage, démembrement de propriété…) doit être soigneusement étudiée.

L’accompagnement par des experts : une clé de réussite

Capital Project Patrimoine, fort de notre expérience de plus de 11 ans dans l’accompagnement patrimonial, propose une approche personnalisée dans la mise en place du Pacte Dutreil. Notre équipe analyse chaque situation dans sa globalité, prenant en compte les aspects fiscaux, juridiques, mais aussi les dynamiques familiales et les enjeux stratégiques de l’entreprise.

L’expertise Capital Project Patrimoine au service de votre transmission d’entreprise

La mise en place d’un Pacte Dutreil nécessite une expertise pointue et un accompagnement personnalisé que Capital Project Patrimoine, fort de son expérience de plus de 11 ans, s’engage à fournir à ses clients dirigeants d’entreprise.

Notre approche se distingue par sa dimension globale et pédagogique. La transmission d’entreprise ne se limite pas à des aspects fiscaux ; elle englobe des enjeux patrimoniaux, familiaux et stratégiques que nos conseillers analysent avec vous en profondeur. Cette méthodologie éprouvée se déroule en plusieurs phases clés.

Une analyse initiale en profondeur

Fidèles à notre engagement envers l’excellence et la transparence, nous commençons par un audit global de votre situation. Nos experts évaluent la structure de votre entreprise, sa valorisation, votre situation patrimoniale personnelle et vos objectifs de transmission. Cette première étape permet d’établir un diagnostic précis et d’identifier les opportunités d’optimisation.

Une stratégie sur mesure

Chaque parcours financier étant unique, nous élaborons une stratégie personnalisée qui dépasse le cadre strict du Pacte Dutreil. Nos conseillers examinent les synergies possibles avec d’autres solutions patrimoniales : assurance-vie, démembrement de propriété, holding familiale, ou encore investissements complémentaires permettant de diversifier votre patrimoine.

Un accompagnement pédagogique continu

Notre équipe s’attache à rendre accessible la complexité du Pacte Dutreil. Nous prenons le temps d’expliquer chaque étape, chaque décision, dans un souci de clarté et de transparence totale. Cette approche pédagogique permet à nos clients de prendre des décisions éclairées pour leur avenir et celui de leur entreprise.

Un suivi dans la durée

La mise en place d’un Pacte Dutreil s’inscrit dans la durée. Notre cabinet vous accompagne tout au long des différentes phases :

  • Préparation et signature des engagements ;
  • Suivi des conditions de direction ;
  • Veille sur le respect des engagements de conservation ;
  • Adaptation de la stratégie aux évolutions de votre situation.

Une coordination multi-expertises

La société Capital Project Patrimoine, adhérente à une Chambre Professionnelle, travaille en étroite collaboration avec l’ensemble des professionnels impliqués dans votre transmission :

  • Experts-comptables ;
  • Notaires ;
  • Avocats fiscalistes ;
  • Banquiers.

Conclusion

Le Pacte Dutreil constitue un levier puissant pour optimiser la transmission d’entreprise. Contactez Capital Project Patrimoine pour bénéficier de son cadre fiscal avantageux tout en garantissant la pérennité de l’activité à travers ses différentes conditions. La complexité du dispositif et ses implications à long terme rendent indispensable un accompagnement professionnel pour sa mise en œuvre réussie.

PTZ élargi : concrétisez enfin votre projet immobilier !

Dans un contexte immobilier particulièrement tendu, marqué par la hausse des taux d’intérêt et le durcissement des conditions d’octroi des prêts, le nouveau Prêt à Taux Zéro (PTZ) 2024 apparaît comme une bouffée d’oxygène pour de nombreux primo-accédants. Cette mesure gouvernementale, entrée en vigueur en janvier 2024, redessine les contours de l’accession à la propriété en France, offrant de nouvelles perspectives à ceux qui voyaient leurs projets immobiliers compromis par la conjoncture actuelle. Capital Project Patrimoine, cabinet de gestion de patrimoine à La Rochelle vous en parle plus en détail.

Le PTZ élargi : une réforme ambitieuse au service des primo-accédants

Le gouvernement a significativement remanié le dispositif du PTZ pour 2024, avec une volonté claire de faciliter l’accès à la propriété pour un plus grand nombre de ménages. Cette réforme ambitieuse s’articule autour d’un assouplissement notable des conditions d’accès. Les plafonds de ressources ont été revus à la hausse, permettant à davantage de foyers de prétendre à ce financement avantageux. Les zones géographiques éligibles ont également été étendues, répondant ainsi aux besoins d’un marché immobilier en pleine mutation. Cette extension territoriale s’accompagne d’une inclusion plus large des types de biens finançables, ouvrant de nouvelles possibilités pour les futurs propriétaires.

L’impact sur les capacités d’emprunt se révèle substantiel

Le nouveau PTZ permet désormais d’emprunter jusqu’à 40 % du coût total de l’opération dans certaines zones, une augmentation significative qui peut représenter une aide décisive dans le montage financier d’un projet immobilier. Pour un projet de 250 000 euros, cela peut se traduire par un prêt à taux zéro allant jusqu’à 100 000 euros, une somme considérable qui allège significativement la charge financière globale.

Des situations concrètes qui illustrent l’impact du PTZ

Le cas d’Anthony et sa compagne illustre parfaitement les nouvelles opportunités offertes par le PTZ élargi. Ce jeune plaquiste de 27 ans, disposant avec sa compagne d’un revenu mensuel de 3 500 euros et d’un apport de 20 000 euros, voit son rêve d’accession à la propriété redevenir accessible. Leur capacité d’emprunt classique, estimée à environ 180 000 euros, se trouve considérablement renforcée par la possibilité d’obtenir jusqu’à 80 000 euros de PTZ supplémentaires. Cette combinaison de financements, associée à l’absence d’intérêts sur la partie PTZ, permet une réduction significative des mensualités, rendant le projet financièrement viable sur le long terme.

L’exemple de Fouad témoigne également de l’impact décisif du PTZ dans les zones tendues, particulièrement en région parisienne. Son projet d’acquisition d’un terrain estimé entre 160 000 et 180 000 euros aux portes de Paris prend une nouvelle dimension avec la possibilité d’obtenir 50 000 euros de prêt à taux zéro. Cette aide précieuse lui permet de maintenir son critère essentiel de proximité avec les transports en commun, sans compromettre sa qualité de vie ni déséquilibrer son budget mensuel.

Un effet de levier financier aux multiples avantages

Le PTZ ne se contente pas d’apporter un financement complémentaire, il agit comme un véritable effet de levier dans le montage financier global. En réduisant le taux moyen de l’emprunt total, il améliore significativement la capacité d’endettement des ménages. Cette optimisation du plan de financement s’avère particulièrement précieuse dans le contexte actuel de taux d’intérêt élevés. La partie du financement totalement exonérée d’intérêts permet de réduire considérablement le coût total du crédit et de maintenir des mensualités à un niveau abordable.

Le timing et la stratégie d’acquisition

Le début d’année 2024 se présente comme un moment particulièrement opportun pour se lancer dans un projet immobilier avec le PTZ. Les nouveaux barèmes plus avantageux sont en vigueur, et les conditions d’accès élargies ouvrent de nouvelles perspectives. Cette période pourrait également s’avérer stratégique face à une possible reprise de la hausse des prix immobiliers dans certaines régions.

La force du PTZ réside également dans sa capacité à se combiner avec d’autres dispositifs d’aide à l’acquisition. Le Prêt Action Logement, les aides locales à l’accession, ou encore les différentes primes liées à la rénovation énergétique peuvent venir compléter le montage financier. Cette synergie entre les différents dispositifs permet d’optimiser encore davantage le plan de financement global.

Les clés d’un projet réussi avec le PTZ

La réussite d’un projet immobilier utilisant le PTZ nécessite une attention particulière à plusieurs aspects cruciaux. Le statut de primo-accédant doit être rigoureusement vérifié, tout comme le respect des plafonds de ressources qui varient selon les zones géographiques. La nature du bien, qu’il soit neuf ou ancien avec travaux, doit également correspondre aux critères d’éligibilité du dispositif. Son utilisation en tant que résidence principale reste une condition incontournable.

L’anticipation des frais annexes

Elle joue également un rôle déterminant dans la réussite du projet. Les frais de notaire, de garantie, de dossier bancaire et d’assurance emprunteur doivent être précisément évalués et intégrés dans le plan de financement global. Une sous-estimation de ces coûts pourrait fragiliser l’équilibre financier du projet.

L’importance d’un accompagnement expert

La complexité du dispositif PTZ et son articulation avec les autres solutions de financement rendent l’accompagnement professionnel particulièrement précieux.

Fort de plus de 11 ans d’expertise (précédemment sous le nom de 3D Patrimoine), Capital Project Patrimoine apporte une expertise déterminante dans l’optimisation de votre montage financier. Notre équipe de conseillers en gestion de patrimoine réalise une analyse approfondie de votre situation personnelle et professionnelle, identifie l’ensemble des aides complémentaires à votre disposition, et sécurise chaque étape de votre projet immobilier.

Perspectives et évolutions attendues du marché

Le contexte immobilier de 2024 présente des particularités qui rendent le PTZ d’autant plus attractif. Les experts anticipent une possible stabilisation des taux d’intérêt au cours de l’année, ce qui, combiné au PTZ, pourrait créer une fenêtre d’opportunité particulièrement favorable pour les primo-accédants. Les banques montrent également des signes d’assouplissement dans leurs critères d’octroi de crédit, notamment pour les dossiers incluant un PTZ, considéré comme un gage de sérieux et de solvabilité.

Les statistiques récentes révèlent une augmentation significative du nombre de primo-accédants ayant concrétisé leur projet grâce au PTZ. Cette tendance devrait se confirmer en 2024, portée par les nouvelles conditions plus avantageuses du dispositif. Les professionnels du secteur observent également un regain d’intérêt pour les villes moyennes, où le PTZ peut représenter une part plus importante du financement global, les prix immobiliers y étant plus modérés.

Conclusion : le PTZ, un tremplin vers la propriété

Le PTZ élargi 2024 constitue indéniablement une opportunité majeure pour les primo-accédants. Dans un marché immobilier complexe et exigeant, il représente un levier précieux pour concrétiser son projet d’acquisition. La combinaison d’un accompagnement expert et de ce dispositif avantageux peut transformer ce qui semblait être un rêve inaccessible en une réalité concrète. Contactez Capital Project Patrimoine pour bénéficier d’une approche globale, qui combine expertise technique et accompagnement personnalisé pour maximiser les avantages du PTZ tout en construisant une stratégie patrimoniale cohérente sur le long terme !

Clause bénéficiaire d’assurance vie : élément clé de votre stratégie patrimoniale en 2025

L’assurance vie demeure le placement préféré des Français, avec plus de 1 800 milliards d’euros d’encours en 2024. Au-delà de ses performances financières, elle constitue un outil de transmission privilégié grâce à sa clause bénéficiaire. Cette disposition, trop souvent négligée ou mal comprise, mérite pourtant une attention particulière car elle détermine non seulement qui recevra le capital en cas de décès, mais également dans quelles conditions fiscales et pratiques cette transmission s’effectuera. Capital Project Patrimoine, cabinet de gestion de patrimoine à La Rochelle spécialisé les placements financiers et l’assurance vie revient sur la question.

L’importance capitale de la clause bénéficiaire : un choix stratégique

La clause bénéficiaire représente la clé de voûte de votre contrat d’assurance vie en matière de transmission. Elle permet de désigner, de votre vivant, la ou les personnes qui recevront le capital en cas de décès. Cette désignation s’effectue hors succession, ce qui offre une souplesse remarquable dans l’organisation de votre transmission patrimoniale. Le capital transmis échappe ainsi aux règles successorales classiques, notamment à la réserve héréditaire, sauf dans le cas particulier des primes manifestement exagérées par rapport aux facultés du souscripteur.

La force de la clause bénéficiaire

Elle réside dans sa capacité à transcender les dispositions testamentaires classiques. En effet, même un testament ultérieur ne peut remettre en cause une clause bénéficiaire, sauf acceptation expresse du ou des bénéficiaires. Cette caractéristique en fait un outil particulièrement puissant pour sécuriser vos volontés de transmission.

Un cadre fiscal particulièrement avantageux : comprendre les mécanismes

L’assurance vie bénéficie d’une fiscalité avantageuse en cas de décès, qui varie selon deux critères principaux : la date de versement des primes et l’âge de l’assuré au moment des versements. Cette distinction crée deux régimes fiscaux distincts qu’il est essentiel de bien comprendre pour optimiser sa stratégie de transmission.

Pour les versements avant 70 ans

Chaque bénéficiaire désigné profite d’un abattement individuel de 152 500 euros. Prenons un exemple concret : si vous désignez trois bénéficiaires, chacun pourra recevoir jusqu’à 152 500 euros en franchise totale d’impôt, soit un total de 457 500 euros transmis sans fiscalité. Au-delà de cet abattement, le capital est taxé selon un barème spécifique :

  • 20 % pour la fraction de la part taxable comprise entre 152 500 € et 852 500 € ;
  • 31,25 % pour la fraction de la part taxable supérieure à 852 500 €.

Pour les versements après 70 ans

Le régime change significativement avec un abattement global (et non plus individuel) de 30 500 euros. Au-delà, les capitaux sont soumis aux droits de succession selon le lien de parenté avec le bénéficiaire. Toutefois, les intérêts générés par ces versements restent totalement exonérés, ce qui peut représenter un avantage considérable sur le long terme.

Les pièges à éviter dans la rédaction : exemples et solutions

La rédaction de la clause bénéficiaire nécessite une attention particulière, car les erreurs peuvent avoir des conséquences dramatiques. Voici les situations les plus problématiques rencontrées en pratique :

La clause type : une solution pas toujours adaptée

La clause standard « Mon conjoint, à défaut mes enfants nés ou à naître, vivants ou représentés, à défaut mes héritiers » peut sembler satisfaisante au premier abord. Cependant, elle présente plusieurs limites :

  • Elle ne permet pas de privilégier certains bénéficiaires ;
  • Elle ne tient pas compte des situations familiales complexes (familles recomposées) ;
  • Elle peut créer des situations de blocage en cas de mésentente entre bénéficiaires.

Les clauses mal rédigées : des conséquences coûteuses

Une formulation imprécise peut entraîner des litiges et des retards dans le versement du capital. Par exemple, la mention « mes enfants » sans précision supplémentaire peut poser problème en cas d’adoption ou de famille recomposée. De même, la désignation « mes héritiers » nécessitera une procédure successorale complète avant tout versement.

Les événements de vie nécessitant une révision : un calendrier à respecter

Certains événements de vie doivent automatiquement déclencher une révision de votre clause bénéficiaire :

Changements familiaux majeurs

  • Mariage ou remariage : nécessité de protéger le nouveau conjoint ;
  • PACS ou union libre : protection du partenaire non automatique ;
  • Naissance ou adoption : inclusion des nouveaux enfants ;
  • Divorce ou séparation : révision urgente pour éviter les situations indésirables ;
  • Décès d’un bénéficiaire : réattribution de sa part.

Évolutions patrimoniales significatives

  • Acquisition immobilière importante ;
  • Création ou cession d’entreprise ;
  • Héritage reçu ;
  • Changement significatif de situation financière.

La personnalisation de la clause : stratégies avancées

La personnalisation de votre clause bénéficiaire permet d’affiner considérablement votre stratégie de transmission. Voici les options les plus pertinentes :

Le démembrement de la clause

Cette technique consiste à séparer l’usufruit de la nue-propriété du capital. Par exemple, vous pouvez attribuer l’usufruit au conjoint survivant et la nue-propriété aux enfants. Cette solution présente plusieurs avantages :

  • Protection du conjoint survivant ;
  • Optimisation fiscale ;
  • Transmission progressive du patrimoine.

La Rédaction graduée

Il est possible de prévoir plusieurs niveaux de bénéficiaires avec des conditions spécifiques. Par exemple : « Mon conjoint pour 60 % du capital et mes enfants pour 40 %, à défaut mes petits-enfants par parts égales, à défaut mes héritiers. »

Les outils de personnalisation avancée

La clause à options

Elle offre au bénéficiaire le choix entre plusieurs modalités de règlement :

  • Capital immédiat ;
  • Rente viagère ;
  • Panachage entre les deux.

La clause conditionnelle

Elle soumet le versement du capital à certaines conditions, comme :

  • L’obtention d’un diplôme ;
  • L’atteinte d’un âge déterminé ;
  • La création d’une entreprise.

L’acceptation de la clause : un engagement irrévocable

L’acceptation de la clause bénéficiaire mérite une attention particulière car elle rend la désignation irrévocable. Depuis la loi du 17 décembre 2007, l’acceptation requiert :

  • L’accord écrit du souscripteur ;
  • La rédaction d’un avenant ou d’un acte tripartite ;
  • L’information de l’assureur.

L’importance d’un accompagnement expert : une nécessité stratégique

La rédaction et la révision de la clause bénéficiaire nécessitent une expertise pointue. Un conseiller en gestion de patrimoine peut vous apporter :

  • Une analyse globale de votre situation patrimoniale ;
  • Une évaluation des enjeux fiscaux et successoraux ;
  • Des solutions sur mesure adaptées à vos objectifs
  • Un suivi régulier et des ajustements selon les évolutions législatives ;
  • Une coordination avec d’autres professionnels (notaire, avocat).

Conclusion : une révision régulière s’impose pour une protection maximum

La clause bénéficiaire est un élément vivant de votre contrat d’assurance vie qui doit évoluer avec votre situation personnelle et familiale. Une révision annuelle, combinée à une actualisation à chaque événement majeur de votre vie, permet de garantir que vos volontés seront respectées le moment venu. Face aux enjeux considérables de la transmission de patrimoine, un accompagnement professionnel s’avère souvent déterminant pour optimiser cette stratégie essentielle de votre planification patrimoniale.

La clause bénéficiaire est un élément trop important pour être laissé au hasard. Contactez Capital Project Patrimoine pour optimiser votre stratégie de transmission patrimoniale et bénéficier d’un premier rendez-vous d’analyse patrimoniale.

Nos conseils pour construire une discipline financière dans le but d’investir

Dans l’univers complexe de la finance personnelle et du placement, la discipline financière est la pierre angulaire du succès. Elle permet non seulement de gérer efficacement ses ressources au quotidien, mais aussi de créer les conditions propices à un investissement judicieux et durable. Dans cet article, Capital Project Patrimoine vous propose une série de conseils pratiques pour développer et maintenir une discipline financière solide, dans l’optique de se lancer dans l’investissement.

Pourquoi la discipline financière est-elle importante de nos jours ?

La discipline financière est bien plus qu’une simple habitude de gestion d’argent. C’est une mentalité, une approche systématique de vos finances qui vous permet de prendre le contrôle de votre situation économique. Pour un investisseur, cette discipline est un élément clé, car elle :

  • Permet de résister aux émotions : l’investissement est souvent influencé par la peur. La discipline financière aide à prendre des décisions rationnelles, basées sur une analyse approfondie plutôt que sur des impulsions.
  • Favorise la patience : les meilleurs rendements se construisent sur le long terme. La discipline permet de persévérer dans sa stratégie d’investissement, même lorsque les marchés sont volatils.
  • Réduit les risques : en respectant un plan d’investissement bien défini, on diminue le risque de prendre des décisions hâtives et coûteuses.
  • Optimise les rendements : en investissant régulièrement et en rééquilibrant son portefeuille, on augmente ses chances d’obtenir des rendements intéressants sur le long terme.
  • Facilite la prise de décisions : la discipline financière apporte une clarté d’esprit qui facilite la prise de décisions importantes, comme l’achat d’un bien immobilier ou la planification de sa retraite.
  • Permet de s’adapter aux changements : la vie est faite de surprises. La discipline financière permet de faire face aux imprévus et de s’adapter aux changements de situation.

Établissez un budget détaillé

Le fondement de toute discipline financière est un budget solide et réaliste. Voici comment procéder :

  • Listez tous vos revenus : salaires, revenus locatifs, dividendes, etc. ;
  • Cataloguez toutes vos dépenses : classez-les en catégories (essentielles, discrétionnaires, etc.) ;
  • Analysez vos habitudes de dépenses : identifiez les domaines où vous pourriez réduire les coûts ;
  • Fixez des objectifs financiers : à court, moyen et long terme ;
  • Allouez un pourcentage fixe à l’épargne et à l’investissement : idéalement, visez 20 % de vos revenus.

Automatisez vos finances !

L’automatisation réduit la tentation de dépenser l’argent destiné à l’épargne et à l’investissement, renforçant ainsi votre discipline financière.

  • Mettez en place des virements automatiques vers vos comptes d’épargne et d’investissement dès réception de votre salaire ;
  • Automatisez le paiement de vos factures récurrentes pour éviter les retards et les pénalités ;
  • Utilisez des applications de suivi budgétaire qui catégorisent automatiquement vos dépenses.

Vivez selon vos moyens

C’est un principe fondamental de la discipline financière, particulièrement important pour les aspirants investisseurs, car elle libère des ressources pour l’investissement et développe une mentalité d’investisseur à long terme :

  • Adoptez un style de vie frugal : distinguez les besoins des envies ;
  • Pratiquez la règle des 30 jours pour les achats importants : attendez un mois avant de faire un achat non essentiel pour éviter les dépenses impulsives ;
  • Cherchez des moyens créatifs de réduire vos dépenses : comparez les prix, utilisez des coupons de réduction, négociez vos contrats.

Constituez un fonds d’urgence

Avant de vous lancer dans l’investissement, faites en sorte d’avoir un fonds d’urgence solide, destiné à vous protéger contre les imprévus et vous évite de devoir liquider vos investissements prématurément :

  • Visez 3 à 6 mois de dépenses conservées sur un compte d’épargne accessible ;
  • Commencez petit si nécessaire, mais soyez constant dans vos contributions ;
  • N’utilisez ce fonds qu’en cas de véritable urgence.

Formez-vous continuellement

La connaissance est un pilier de la discipline financière et de l’investissement réussi. Plus vous comprendrez les principes financiers et d’investissement, plus vous serez discipliné dans votre approche. Comment faire ?

  • Lisez des livres et des articles sur la finance personnelle et l’investissement ;
  • Suivez des cours en ligne ou assistez à des webinaires sur ces sujets ;
  • Restez informé des actualités économiques et financières.

Rapprochez-vous d’un cabinet de gestion de patrimoine à La Rochelle !

Contactez Capital Project Patrimoine, partenaire de confiance pour toutes vos questions liées à votre argent. Nous sommes une société de conseil en gestion de patrimoine et notre objectif est d’accompagner nos clients dans la construction et la préservation de leur patrimoine. Nous proposons des solutions personnalisées pour investir, préparer votre retraite et optimiser votre situation financière. Notre expertise couvre un large éventail de produits financiers, allant des placements classiques aux investissements plus spécifiques comme l’immobilier ou la forêt.

Pratiquez la patience et la cohérence

L’investissement est un marathon, pas un sprint. La discipline financière requiert :

  • Cohérence dans vos habitudes d’épargne et d’investissement ;
  • Patience pour voir les résultats de vos efforts ;
  • Résilience face aux fluctuations du marché.

Rappelez-vous que la croissance composée prend du temps pour produire des résultats significatifs.

Diversifiez vos investissements

Une fois que vous avez établi une base financière solide, la diversification devient la clé pour réduire le risque et vous aide à maintenir votre discipline même en période de volatilité du marché :

  • Répartissez vos investissements entre différentes classes d’actifs (actions, obligations, immobilier, etc.) ;
  • Considérez des investissements passifs comme les fonds indiciels pour une approche équilibrée ;
  • Rééquilibrez régulièrement votre portefeuille pour maintenir votre allocation cible.

Fixez-vous des objectifs SMART

Des objectifs bien définis renforcent votre discipline financière. Revisitez et ajustez régulièrement ces objectifs en fonction de l’évolution de votre situation :

  • Spécifiques : précisez exactement ce que vous voulez accomplir ;
  • Mesurables : quantifiez vos objectifs pour suivre vos progrès ;
  • Atteignables : assurez-vous qu’ils sont réalistes ;
  • Relevants : alignez-les avec vos objectifs de vie à long terme ;
  • Temporels : fixez des échéances claires.

Pratiquez la règle « Payer soi-même en premier »

Cette stratégie, dans laquelle vous priorisez toujours votre futur financier, consiste à traiter votre épargne et vos investissements comme une « facture » prioritaire :

Allouez une partie de vos revenus à l’épargne et à l’investissement avant toute autre dépense ;

Considérez cette allocation comme non négociable, au même titre que votre loyer ou vos factures ;

Surveillez et ajustez régulièrement

La discipline financière nécessite une vigilance constante pour rester en phase avec vos objectifs et de maintenir votre motivation :

  • Examinez vos relevés bancaires et d’investissement mensuellement ;
  • Suivez vos progrès vers vos objectifs financiers ;
  • Ajustez votre stratégie si nécessaire, en fonction des changements de votre vie ou du marché.

Conclusion : la discipline financière, un chemin vers la liberté financière

La discipline financière n’est pas seulement un moyen d’atteindre vos objectifs d’investissement : il s’agit d’un mode de vie qui vous permet de prendre le contrôle de votre avenir financier. Avec de la détermination et les bonnes stratégies, vous pouvez transformer votre relation avec l’argent et ouvrir la voie à une vie de sécurité et de prospérité financière. Contactez Capital Project Patrimoine pour mettre en place un plan d’investissement sur mesure et obtenir un accompagnement concret et solide tout au long de votre parcours.

Envie d’investir intelligemment ? Commencez par économiser efficacement !

L’épargne et l’investissement sont deux notions essentielles pour assurer son avenir financier. Que vous soyez étudiant, salarié ou proche de la retraite, il est important de prendre le temps de réfléchir à vos objectifs et de mettre en place une stratégie adaptée.

À travers cet article, Capital Project Patrimoine vous guide à travers les différentes étapes, en vous proposant des conseils pratiques et des exemples concrets.

Les bases de l’épargne

Pourquoi commencer à épargner tôt ?

Imaginez planter une graine. Au fil des années, elle va pousser, grandir et donner des fruits. C’est la même chose avec l’argent. En commençant à épargner tôt, vous laissez à votre argent le temps de se multiplier grâce aux intérêts. Ce phénomène, appelé capitalisation, fait que les intérêts générés eux-mêmes produisent des intérêts.

  • Un exemple concret : si vous investissez 100€ par mois à partir de 20 ans, avec un rendement moyen de 5%, vous aurez accumulé plus de 150 000€ à 60 ans. Si vous commencez à 30 ans, avec les mêmes conditions, vous n’aurez accumulé qu’environ 80 000€.
  • Pourquoi c’est important : chaque année supplémentaire d’épargne amplifie considérablement le montant final. C’est ce qu’on appelle l’effet boule de neige.

Comment définir ses objectifs d’épargne ?

Définissez des objectifs clairs et réalisables pour rester motivé. Voici quelques conseils :

Soyez spécifique : au lieu de vous dire « Je veux épargner », fixez-vous un objectif précis : « Je veux acheter une maison d’ici 5 ans » ou « Je veux partir en voyage autour du monde à ma retraite ».

Soyez réaliste : vos objectifs doivent être atteignables en fonction de votre situation financière.

Hiérarchisez vos objectifs : classez vos objectifs par ordre d’importance pour mieux vous organiser.

Visualisez : imaginez-vous en train de réaliser vos objectifs. Cela peut vous aider à rester motivé pendant les périodes difficiles.

Les différents types de comptes d’épargne

Livret A : un compte d’épargne réglementé offrant un taux d’intérêt garanti et exonéré d’impôt sur le revenu.

LEP (Livret d’Épargne Populaire) : un compte réservé aux personnes aux revenus modestes, offrant un taux d’intérêt très attractif.

Compte épargne ordinaire : un compte d’épargne plus flexible que le Livret A, mais généralement moins rémunérateur.

Les règles de base d’un budget

  • Notez toutes vos dépenses pendant un mois pour identifier les postes sur lesquels vous pouvez réduire vos coûts.
  • Déterminez le montant que vous pouvez consacrer à l’épargne chaque mois.
  • Mettez en place un virement automatique de votre compte courant vers votre compte épargne.

Les différents types d’investissement

L’investissement : qu’est-ce que c’est ?

L’investissement consiste à placer son argent dans des actifs qui ont le potentiel de générer des rendements supérieurs à l’inflation.

Les différents supports d’investissement

Actions : représentent une part de propriété dans une entreprise.

Obligations : des titres de créance émis par des entreprises ou des États.

Immobilier : investir dans des biens immobiliers (location, SCPI, etc.).

Fonds communs de placement : des produits financiers qui regroupent les fonds de plusieurs investisseurs.

Les risques associés à chaque type d’investissement

Chaque type d’investissement comporte des risques. Les actions sont généralement considérées comme plus risquées que les obligations, mais elles offrent également un potentiel de rendement plus élevé.

Comment choisir ses investissements ?

Votre choix d’investissement dépend de votre profil d’investisseur (aversion au risque, horizon de placement, objectifs financiers). N’hésitez pas à vous faire accompagner par un conseiller en gestion de patrimoine.

Conseils pour chaque profil

Les étudiants : comment commencer à épargner avec un petit budget ?

Fixez des petits objectifs réalisables : commencez par des objectifs modestes (un week-end, un nouvel ordinateur, etc.).

Optimiser ses dépenses : analysez vos dépenses quotidiennes pour identifier les postes sur lesquels vous pouvez faire des économies.

Bénéficier des avantages étudiants : de nombreux réductions et offres sont proposées aux étudiants.

Trouver des petits jobs : les jobs étudiants sont une excellente manière d’arrondir ses fins de mois.

Les salariés : les solutions d’épargne adaptées

Plan d’épargne salariale (PEA) : profitez des avantages fiscaux et sociaux offerts par les dispositifs d’épargne salariale.

Assurance vie : un contrat d’assurance vie peut vous permettre de constituer un capital tout en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse.

Immobilier locatif : si vous avez un apport personnel suffisant, investir dans l’immobilier locatif peut être une solution intéressante pour générer des revenus complémentaires.

Les pré-retraités : préparer sa retraite sereinement

Faire le point sur ses droits à la retraite : renseignez-vous auprès de votre caisse de retraite sur le montant de votre future pension.

Optimiser ses revenus complémentaires : pensez aux revenus locatifs, aux dividendes, ou encore aux pensions complémentaires.

Protéger son patrimoine : mettez en place les dispositifs de protection adaptés (assurance-dépendance, testament, etc.).

Les erreurs à éviter

Ne pas commencer assez tôt : plus tôt vous commencez à épargner, plus votre argent aura le temps de fructifier.

Ne pas se fixer d’objectifs clairs : sans objectifs précis, il est difficile de rester motivé.

Ne pas diversifier ses placements : une diversification excessive peut réduire les risques, mais elle peut aussi limiter les rendements.

Prendre des décisions impulsives : ne vous laissez pas influencer par les conseils de votre entourage sans avoir pris le temps de vous renseigner.

Conclusion

L’épargne et l’investissement sont les clés d’un avenir financier serein. Envie de concrétiser vos projets ? Les experts de Capital Project Patrimoine sont là pour vous accompagner. Bénéficiez d’un bilan patrimonial gratuit et d’une stratégie personnalisée. Contactez-nous dès maintenant pour faire le premier pas vers votre indépendance financière.

N’oubliez pas, l’argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue !

Où placer son argent pour préparer sa retraite ?

La retraite est une étape importante de la vie qui mérite toute votre attention. Pour vous assurer un avenir financier serein, il est essentiel de vous y préparer dès maintenant. Quels placements correspondent le mieux à vos besoins ? Comment optimiser votre fiscalité ? Capital Project Management, cabinet expert en gestion de patrimoine à La Rochelle, vous accompagne à chaque étape de votre démarche. Découvrez nos conseils sur mesure pour constituer un capital solide et profiter pleinement de votre retraite.

Pourquoi investir pour sa retraite ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes

Le système de retraite français, bien qu’un pilier de la sécurité sociale, présente des limites. Les chiffres sont clairs : la pension moyenne ne suffit pas à maintenir un niveau de vie confortable à la retraite. Plusieurs facteurs expliquent cette situation :

  • Nous vivons plus longtemps, ce qui allonge la durée pendant laquelle nous devons financer notre retraite.
  • Nos attentes en matière de retraite ont changé. Nous souhaitons plus de loisirs, de voyages, et un niveau de vie similaire à celui de notre vie active.
  • Les réformes successives du système de retraite ont impacté le montant des pensions, notamment pour les jeunes générations.

D’après le Recueil statistique de l’Assurance retraite – Edition 2023 :

  • 21 % de la population résidant en France est retraitée au régime général au 31 décembre 2022, soit près de 15 millions de retraités ;
  • La population des retraités du régime général a augmenté de 47 % en 20 ans ;
  • 95 % des retraités bénéficient d’un droit direct (retraite personnelle) ;
  • Le montant mensuel moyen brut servi est de 800 € ;
  • 1,1 million de retraités résident à l’étranger ;
  • En 2022, il y a eu 703 000 nouveaux retraités de droit direct, avec un âge moyen de 63 ans ;
  • Parmi ces nouveaux retraités, 48 % ont une carrière complète au régime général et 21 % bénéficient d’un dispositif permettant de partir avant l’âge légal.

Pourquoi se préparer financièrement avant la retraite ?

L’investissement personnel apparaît comme une solution complémentaire indispensable. En constituant un patrimoine financier, vous vous assurez un complément de revenus à la retraite, vous permettant ainsi de :

  • Compenser la baisse potentielle de vos revenus liés à la retraite ;
  • De réduire l’incertitude et l’angoisse liées à la retraite ;
  • D’avoir une plus grande autonomie et de réaliser vos projets.

Optimisez votre retraite grâce à des placements adaptés

La préparation de sa retraite ne se limite pas aux régimes traditionnels de retraite et aux pensions complémentaires. Il existe divers placements spécifiquement conçus pour vous aider à constituer un revenu supplémentaire pour vos années à venir.

Parmi ces solutions, le Plan Épargne Retraite (PER), lancé en octobre 2019, se distingue par son orientation vers l’épargne à long terme et son soutien au financement des entreprises. Ce dispositif moderne remplace des produits plus anciens tels que le PERP, le PERCO, et le PREFON, désormais fermés à la commercialisation depuis octobre 2020. Toutefois, les contrats déjà souscrits avant cette date continuent de fonctionner jusqu’à leur terme.

En parallèle, des options plus traditionnelles comme l’assurance vie, l’épargne salariale, ou les comptes titres restent des outils précieux pour améliorer vos revenus à la retraite. De plus, investir jeune dans l’immobilier, que ce soit pour acquérir votre résidence principale ou pour un investissement locatif, peut vous permettre de vous assurer un avenir financier plus confortable.

Le Plan d’Épargne Retraite (PER)

Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est conçu comme une solution d’épargne à long terme, destinée à vous offrir un complément de revenu à la retraite. Ce plan peut se matérialiser sous diverses formes, telles qu’un contrat d’assurance vie en unités de compte ou des placements financiers comme un compte-titres, avec pour objectif de faire fructifier votre épargne.

À l’âge de la retraite, vous pourrez récupérer les fonds accumulés sous forme de rente viagère ou de capital, selon les modalités spécifiques du PER souscrit. Bien que l’épargne soit généralement bloquée jusqu’à la retraite, des cas de déblocage anticipé sont prévus, par exemple pour l’achat d’une résidence principale ou en cas de cessation d’activité. Ce dispositif est par ailleurs soutenu par des avantages fiscaux et sociaux qui réduisent l’impôt sur le revenu, rendant le PER particulièrement attractif.

Il existe différentes options de souscription au PER : à titre individuel, où il remplace les anciens contrats PERP et Madelin, ou au sein de l’entreprise. Dans ce dernier cas, il peut être proposé sous forme de PER collectif, accessible à tous les salariés, succédant au PERCO actuel, ou comme un plan d’épargne retraite obligatoire, succédant aux contrats dits « articles 83 ».

L’assurance vie

L’assurance vie est un outil polyvalent qui s’adapte à divers besoins. Elle permet non seulement de désigner un bénéficiaire en cas de décès, mais aussi de prévoir une sortie en rente pour le souscripteur s’il est en vie à l’échéance du contrat. De plus, les contrats d’assurance vie classiques offrent la possibilité d’effectuer des rachats partiels ou totaux.

Par ailleurs, les salariés peuvent profiter de l’épargne salariale au sein de leur entreprise, en optant pour un Plan d’Épargne Entreprise (PEE) ou en participant à l’actionnariat salarié. Ces sommes, bloquées sur le long terme, bénéficient d’avantages fiscaux et sont généralement versées sous forme de rente viagère à la retraite, offrant ainsi un complément de revenu.

Enfin, l’investissement en comptes titres ou en plans d’épargne actions permet de constituer un portefeuille d’actions sur le long terme, avec des conditions fiscales favorables pour optimiser son épargne.

L’immobilier

Investir dans l’immobilier constitue indiscutablement une stratégie solide, comparable à l’assurance vie ou aux comptes titres. En acquérant votre résidence principale suffisamment tôt, vous pourriez atteindre l’âge de la retraite sans avoir à rembourser de prêt immobilier, évitant ainsi les coûts liés au loyer. L’immobilier locatif, quant à lui, permet de constituer un patrimoine durable tout en générant des revenus complémentaires pour améliorer votre retraite.

Grâce à des simulations, vous pouvez évaluer la rentabilité de votre projet immobilier, estimer les frais d’acquisition et bénéficier des avantages fiscaux offerts par divers dispositifs, comme la loi Pinel. Un autre moyen d’investir dans l’immobilier locatif est de se tourner vers la « pierre papier, » en acquérant des parts dans des sociétés telles que les SCPI, les OPCI ou les SIIC.

Pour les propriétaires, le viager immobilier représente également une option intéressante, permettant de percevoir un capital initial, appelé bouquet, ainsi qu’une rente mensuelle pour compléter vos revenus.

En conclusion

Pour préparer sereinement votre retraite, vous devez parvenir à diversifier efficacement vos placements. En combinant des solutions telles que le Plan Épargne Retraite, l’assurance vie, l’épargne salariale et l’immobilier, vous pourrez compenser la baisse de vos revenus futurs tout en sécurisant votre niveau de vie. Il faut donc anticiper et investir dès aujourd’hui, en tenant compte de vos objectifs et de votre situation personnelle. Contactez Capital Project Management d’aborder cette étape de la vie avec confiance et sérénité !

Sources de cet article :

Retraite : Quel montant de pension pour une retraite tranquille ? – placement.meilleurtaux.com

Recueil statistique de l’Assurance retraite – Edition 2023 – lassuranceretraite.fr

Pourquoi investir dans un Plan Épargne Avenir Climat (PEAC) ?

Depuis le 1er juillet 2024, un nouveau produit d’épargne destiné aux jeunes de moins de 21 ans voit le jour : le Plan Épargne Avenir Climat (PEAC). Ce produit vise à encourager les investissements dans la transition écologique. Découvrons ensemble ce qu’est le PEAC, comment le souscrire et sa fiscalité.

En quoi consiste le Plan Épargne Avenir Climat ?

Le PEAC, introduit par la loi industrie verte, est un plan d’épargne exclusivement réservé aux jeunes de moins de 21 ans. Ce plan permet d’investir dans divers supports financiers tels que des actions et des obligations, orientés vers la transition écologique. Contrairement aux livrets d’épargne réglementés (comme le Livret A ou le LDDS), le PEAC n’offre pas de rémunération fixe et son capital n’est pas garanti, étant soumis aux fluctuations des marchés financiers.

Ce produit financier novateur marque une rupture avec les classiques livrets d’épargne. Il permet de prendre des risques tout en participant à des investissements responsables. Le PEAC est automatiquement fermé dès lors que son titulaire atteint l’âge de 30 ans. Lors de l’ouverture, une date de liquidation envisagée doit être mentionnée, modifiable à tout moment sans dépasser l’âge de 30 ans.

Contexte et remplacement du PER

Le PEAC remplace une possibilité disparue le 1er janvier : en d’autres termes, des parents ne peuvent plus ouvrir de plan épargne retraite (PER) individuel au nom de leurs progéniture. Cette interdiction est compensée par le PEAC, offrant une nouvelle opportunité d’épargne dédiée aux jeunes, notamment pour financer des projets futurs tout en bénéficiant d’avantages fiscaux.

Comment ouvrir un compte PEAC ?

Le PEAC est accessible à toute personne de moins de 21 ans résidant en France, avec une limitation à un seul plan par personne. Vous pouvez souscrire ce plan auprès des établissements suivants :

  • Banques
  • Entreprises d’investissement
  • Assureurs
  • Mutuelles
  • Institutions de prévoyance

En fonction de l’établissement choisi, le PEAC peut prendre la forme d’un compte titres associé à un compte espèces ou d’un contrat de capitalisation.

Comment marche le PEAC ?

Les versements sur le PEAC sont limités à 22 950 euros, plafond appliqué dans le cadre du Livret A. Les versements ne sont pas encadrés et peuvent être réalisés à tout moment. Les fonds ainsi collectés servent à acquérir des titres financiers (actions, obligations) dédiés au financement de la transition écologique. Les placements doivent obligatoirement être réalisés dans des solutions financiers labellisés ISR (Investissement Socialement Responsable) ou France finance verte.

Information et pédagogie

Les titulaires du PEAC seront régulièrement informés et éduqués quant à la performance de leur plan, les frais et l’impact environnemental.

La disponibilité des fonds

Les fonds du PEAC sont bloqués jusqu’à la majorité (18 ans), avec une période de blocage minimale de cinq ans. Si vous ouvrez un PEAC, par exemple, à 13 ans, les fonds seront disponibles à 18 ans. Après cette période de blocage et jusqu’à la clôture automatique à 30 ans, les retraits partiels sont possibles à tout moment. Cependant, aucun nouveau versement ne peut être effectué après un retrait.

Retraits anticipés

Ils sont possibles dans les cas suivants :

  • Décès du titulaire
  • Invalidité du titulaire (taux d’incapacité d’au moins 80 %)
  • Décès d’un des parents

Une gestion pilotée pour réduire les risques financiers

Le PEAC, conçu pour le moyen et long terme, implique une période de blocage minimale de cinq ans. Une gestion pilotée permet de sécuriser le capital à l’approche de la date d’échéance. Ainsi, deux ans avant la date de liquidation, au moins 70 % des actifs du PEAC doivent être investis dans des placements à faible risque. Le gestionnaire ajuste ce plafond de sécurisation au moins une fois tous les 6 mois.

Il est également possible d’opter pour une gestion libre de l’allocation des actifs, permettant aux représentants légaux de piloter le plan jusqu’aux 18 ans du titulaire. Après cette date, le titulaire prend le relais.

La fiscalité rattachée au PEAC

Le PEAC est fiscalement avantageux. Les gains et plus-values ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu ni aux prélèvements sociaux. Cependant, des frais de gestion ou de tenue de compte peuvent s’appliquer, bénéficiant au gestionnaire.

Frais de transfert

Les frais de transfert du plan d’un établissement à un autre sont plafonnés à 1 % des sommes en compte et ne peuvent être prélevés si le plan a plus de 5 ans et si le titulaire a plus de 18 ans.

Un univers d’investissement moderne

Les jeunes pourront placer leur épargne dans des fonds contribuant à la transition écologique, labellisés Greenfin ou ISR. D’autres titres, comme les obligations vertes, pourront également être proposés. La performance du PEAC dépendra des supports d’investissement choisis, sans garantie en capital.

En conclusion

Le Plan Épargne Avenir Climat (PEAC) représente une opportunité pour les jeunes d’investir dans des projets écologiques tout en bénéficiant d’avantages fiscaux. Pour toute question ou pour ouvrir votre PEAC, n’hésitez pas à contacter les experts de Capital Project Patrimoine à La Rochelle.

Sources de cet article :

À quoi ressemble le plan épargne avenir climat (PEAC) ? – quechoisir.org

Plan épargne avenir climat (PEAC) : comment ça fonctionne ? – economie.gouv.fr

Loi Denormandie prolongée jusqu’en 2027

Un nouveau souffle pour l’investissement immobilier ancien

La loi Denormandie, mise en place en 2019 pour encourager la rénovation et la location de logements anciens dans des quartiers défavorisés, a connu un franc succès. Forte de son impact positif sur la revitalisation des centres-villes et l’attractivité des quartiers anciens, la loi a été prolongée jusqu’en 2027 par l’article 72 de la loi de finances pour 2024. Cette prolongation s’accompagne d’évolutions majeures qui ouvrent de nouvelles perspectives pour les investisseurs immobiliers. Capital Project Patrimoine, cabinet de gestion de patrimoine à La Rochelle, revient sur ce sujet qui peut en intéresser plus d’un !

Rappel sur ce que prévoit la loi Denormandie

La loi Denormandie, mise en place par le gouvernement en 2019 et prolongée jusqu’en 2027, est un dispositif fiscal qui encourage l’investissement locatif dans l’ancien rénové, situé dans des zones considérées comme défavorisées par la législation. Son objectif est de revitaliser les centres-villes et d’améliorer l’habitat en offrant aux investisseurs des avantages fiscaux attractifs.

Comment fonctionne la loi Denormandie ?

Acheter un bien immobilier ancien : le bien doit être situé dans une zone éligible Denormandie (définie par le gouvernement) et doit faire l’objet de travaux de rénovation importants (au moins 25 % du coût total de l’opération).

Réaliser des travaux de rénovation : les travaux doivent permettre d’améliorer la performance énergétique du logement d’au moins 20 % pour les logements individuels et 30% pour les logements collectifs.

Louer le bien pendant une durée minimale : le bien doit être loué pendant au moins 6, 9 ou 12 ans à des locataires modestes respectant des plafonds de loyers et de ressources.

Quels sont les avantages fiscaux de la loi Denormandie ?

Réduction d’impôt sur le revenu : les investisseurs bénéficient d’une réduction d’impôt sur le revenu allant de 12 % à 21 % du prix du bien, selon la durée de location choisie.

Investissement locatif rentable : la loi Denormandie permet de générer des revenus locatifs tout en bénéficiant d’avantages fiscaux.

Contribution à la revitalisation des quartiers : en investissant dans la rénovation d’un logement ancien, vous participez à l’amélioration du cadre de vie des habitants et à la revitalisation des quartiers défavorisés.

Qui peut bénéficier de la loi Denormandie ?

Investisseurs particuliers : la loi Denormandie est ouverte à tous les investisseurs particuliers, y compris les primo-accédants à l’investissement locatif.

Sociétés immobilières : les sociétés civiles immobilières (SCI) et les sociétés immobilières résidentielles (SIR) peuvent également bénéficier du dispositif.

À savoir avant d’investir en loi Denormandie

Le risque locatif : Il est important de bien sélectionner le locataire et de souscrire une assurance loyers impayés.

Les travaux de rénovation : le coût des travaux peut être important et il est important de bien les budgétiser.

La fiscalité : la loi Denormandie est un dispositif fiscal complexe, il est important de se faire conseiller par un professionnel.

En résumé, la loi Denormandie est un dispositif fiscal intéressant qui permet de combiner performance économique et impact positif sur le territoire. Si vous envisagez d’investir dans l’immobilier locatif, la loi Denormandie est une option à étudier de près.

Un champ d’application élargi

L’une des principales nouveautés réside dans l’élargissement du champ d’application de la loi. Désormais, les logements situés dans des copropriétés en difficulté financière peuvent bénéficier du dispositif Denormandie, sans restriction géographique. Cette mesure vise à encourager la rénovation de copropriétés dégradées, souvent situées dans des quartiers anciens, et à contribuer ainsi à l’amélioration du cadre de vie des habitants.

Des conditions d’éligibilité précisées

Pour être éligible au dispositif Denormandie, le bien immobilier doit répondre à plusieurs critères. Tout d’abord, il doit être acquis entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2027. Ensuite, le coût total du projet, comprenant l’acquisition du bien et les travaux de rénovation, ne doit pas dépasser 300 000 euros. Enfin, les travaux de rénovation doivent représenter au moins 25 % du coût total du projet et permettre une amélioration de la performance énergétique d’au moins 20 % pour les logements individuels et 30 % pour les logements collectifs.

Des avantages fiscaux attractifs

Les investisseurs qui souscrivent à un contrat Denormandie peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu allant de 12 % à 21 %, en fonction de la durée de location du bien rénové. Pour une location de 6 ans, la réduction d’impôt s’élève à 12 % du prix du bien. Pour une location de 9 ans, la réduction d’impôt est de 18 % et pour une location de 12 ans, elle atteint 21 %.

Un engagement locatif pour une stabilité durable

En contrepartie des avantages fiscaux accordés, les propriétaires s’engagent à louer le bien rénové pendant une durée minimale de 6, 9 ou 12 ans. Cette condition permet de garantir une stabilité locative pour les habitants et de contribuer à la revitalisation des quartiers anciens.

Un dispositif porteur de sens pour un investissement responsable

La loi Denormandie offre une opportunité unique pour les investisseurs immobiliers de conjuguer performance économique et impact positif sur le territoire. En investissant dans la rénovation de logements anciens, les investisseurs contribuent à la revitalisation des centres-villes, à l’amélioration du cadre de vie des habitants et à la préservation du patrimoine architectural.

Conclusion

La prolongation et les évolutions de la loi Denormandie confirment l’engagement du gouvernement à favoriser la rénovation immobilière et à redynamiser les quartiers anciens. Ce dispositif offre aux investisseurs un cadre fiscal attractif pour réaliser des investissements responsables et porteurs de sens, tout en contribuant à l’amélioration du cadre de vie et à la préservation du patrimoine immobilier français.

Contactez Capital Project Patrimoine, cabinet spécialisé en immobilier si vous souhaitez investir dans le cadre de la loi Denormandie. Nous pourrons vous apporter une expertise solide et un accompagnement personnalisé tout au long du processus d’investissement.

Assurance vie : pourquoi commencer tôt, même avec peu d’argent ?

L’assurance vie est souvent perçue comme un produit d’épargne destiné aux personnes âgées, souhaitant protéger leurs proches en cas de décès ou se constituer un capital pour la retraite. Pourtant, il existe de nombreux avantages à souscrire un contrat d’assurance vie dès ses jeunes années, même avec des sommes modestes. Capital Project Patrimoine, cabinet de gestion de patrimoine à La Rochelle, vous en dit plus sur la question.

Bénéficier des avantages fiscaux plus rapidement

L’un des principaux atouts de l’assurance vie réside dans sa fiscalité avantageuse. En effet, après huit ans de détention, les gains générés par le contrat (intérêts, plus-values…) sont exonérés d’impôt sur le revenu, à hauteur de 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple marié ou pacsé.

Plus vous souscrivez tôt, plus vite vous profitez de ces avantages fiscaux. En effet, l’abattement de 4 600 euros/9 200 euros est renouvelable chaque année après huit ans. Ainsi, un jeune actif qui investit 100 euros par mois dans son assurance vie pourra bénéficier de cet abattement dès la neuvième année, soit sur un capital cumulé de plus de 1 000 euros.

Profiter des intérêts composés

L’assurance vie permet également de profiter du phénomène des intérêts composés, un mécanisme puissant qui démultiplie les gains sur le long terme.

Prenons l’exemple d’un jeune qui investit 100 euros dans son contrat d’assurance vie, avec un rendement annuel moyen de 4 %. Chaque année, des intérêts seront générés non seulement sur les 100 euros investis initialement, mais également sur les intérêts accumulés les années précédentes.

Au bout de dix ans, le capital cumulé atteindra 814,4 euros, soit 314,4 euros de gains. Si les intérêts n’étaient pas composés, le capital final serait de 750 euros, soit une différence de 64,4 euros.

Acquérir de l’expérience en matière d’investissement

Investir dans une assurance vie dès ses jeunes années permet d’acquérir de précieuses connaissances en matière de placement et de marchés financiers. En effet, en gérant son contrat et en suivant son évolution, le jeune actif se familiarise avec les différents supports d’investissement, les notions de risque et de rendement, et les stratégies à adopter pour atteindre ses objectifs financiers.

Cette expérience sera d’autant plus précieuse à l’avenir lorsque le jeune deviendra un adulte avec des sommes plus importantes à placer.

Se constituer un capital progressivement

Il n’est pas nécessaire de disposer de gros montants pour souscrire un contrat d’assurance vie. La plupart des compagnies d’assurance proposent des versements mensuels à partir de 50 euros, voire moins.

L’important est de se fixer un objectif d’épargne réaliste et d’alimenter son contrat régulièrement, même par de petites sommes.

Lisser son épargne dans le temps

L’assurance vie offre une grande flexibilité en ce qui concerne les versements. Il est possible d’effectuer des versements ponctuels, d’augmenter ou de diminuer les cotisations en fonction de ses revenus et de ses besoins.

Cette flexibilité permet de lisser son épargne dans le temps et de s’adapter aux aléas de la vie.

Diversifier ses placements

L’assurance vie propose une large gamme de supports d’investissement, allant du fonds en euros garanti, sécuritaire mais peu rémunérateur, aux unités de compte (UC) plus risquées mais potentiellement plus rentables.

Un jeune actif qui souscrit un contrat d’assurance vie peut commencer par investir une partie de son argent dans le fonds en euros, pour se constituer un matelas de sécurité, et le reste dans des UC plus dynamiques, pour booster la performance de son contrat sur le long terme.

Choisir un contrat adapté à ses besoins

Avant de souscrire un contrat d’assurance vie, il est important de comparer les différentes offres du marché et de choisir un contrat adapté à ses besoins et à son profil de risque.

Il faut notamment prêter attention aux frais (frais d’entrée, frais de gestion…), à la diversité des supports d’investissement et aux performances passées du contrat.

Pour aller plus loin : assurance vie ou PEA ?

L’assurance vie n’est pas le seul produit d’épargne intéressant pour les jeunes actifs. Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) est une autre option à envisager, présentant des avantages similaires mais aussi quelques spécificités.

Avantages du PEA par rapport à l’assurance vie

Fiscalité plus attractive à court terme : Les gains réalisés sur un PEA (dividendes et plus-values) sont exonérés d’impôt sur le revenu après cinq ans de détention, contrairement aux huit ans pour l’assurance vie.

Meilleure adéquation pour les investissements en actions : Le PEA est exclusivement investi en actions européennes. Cela convient parfaitement à un jeune actif qui dispose d’un horizon d’investissement long et qui peut supporter une certaine prise de risque. En effet, le marché boursier est historiquement plus rentable sur le long terme que les fonds en euros de l’assurance vie, mais il est également plus volatil.

Inconvénients du PEA par rapport à l’assurance vie

Moins de flexibilité : Contrairement à l’assurance vie, les versements sur un PEA sont plafonnés. Il n’est pas possible non plus de réaliser des retraits partiels sans clôture du plan, ce qui entraîne la perte de l’ancienneté fiscale.

Pas de garantie en capital : Contrairement aux fonds en euros de l’assurance vie, le capital investi sur un PEA n’est pas garanti. La valeur du placement peut fluctuer en fonction de l’évolution des marchés financiers.

Pour résumer la situation

L’assurance vie et le PEA sont tous deux des produits d’épargne intéressants pour les jeunes actifs. Le choix entre les deux dépendra principalement de vos objectifs financiers et de votre horizon d’investissement.

Si vous privilégiez la sécurité du capital et la flexibilité, l’assurance vie est une option judicieuse. Vous pourrez investir une partie de votre épargne dans le fonds en euros garanti et l’autre partie dans des UC pour booster le rendement.

Si vous êtes prêt à prendre un peu plus de risque et que vous souhaitez investir principalement en actions pour profiter de leur potentiel de rendement à long terme, le PEA est une solution intéressante.

Conclusion

Il n’est pas nécessaire d’opposer assurance vie et PEA. Ces deux produits d’épargne peuvent être parfaitement complémentaires dans le cadre d’une stratégie d’investissement à long terme et diversifiée. L’important est de bien comprendre les caractéristiques de chacun et de les adapter à vos besoins et à votre profil d’investisseur.