La révolution de l’épargne : les nouvelles obligations d’investissement dans l’assurance vie et le PER
La loi industrie verte, promulguée en octobre 2023, a introduit un bouleversement majeur dans le paysage de l’épargne en France. À compter d’octobre 2024, les contrats d’assurance vie et les plans d’épargne retraite (PER) seront soumis à de nouvelles obligations d’investissement. L’objectif ? Renforcer le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) et diversifier les portefeuilles des épargnants. Capital Project Patrimoine décrypte de cette réforme et de ses implications.
Une orientation vers l’économie réelle
Jusqu’à présent, l’assurance vie et le PER étaient principalement investis en actions cotées, obligations et autres actifs financiers. Avec la nouvelle loi, une partie des fonds devra être allouée à des entreprises non cotées, notamment des PME et des ETI. Cette mesure vise plusieurs objectifs.
Stimuler l’investissement dans l’économie réelle
En facilitant l’accès au financement pour les entreprises en croissance, on favorise l’innovation et la création d’emplois.
Diversifier les sources de rendement
Les entreprises non cotées peuvent offrir des perspectives de croissance plus élevées que les entreprises matures et cotées.
Réduire la dépendance aux marchés financiers
En diversifiant les actifs, les épargnants se protègent mieux contre les fluctuations des marchés.
Quelles conséquences pour les épargnants ?
Choisir son contrat avec précaution
Face à cette nouvelle donne, les épargnants devront être particulièrement vigilants lors du choix de leur contrat d’assurance vie ou de leur PER. Il est essentiel de se renseigner sur la politique d’investissement du gestionnaire, sur la part allouée aux entreprises non cotées et sur les frais associés.
Comprendre les risques
L’investissement dans des entreprises non cotées présente des risques spécifiques, tels que :
- La liquidité : il peut être difficile de revendre ses parts rapidement en cas de besoin.
- La volatilité : la valeur des parts peut fluctuer fortement à court terme.
- Le risque de défaillance de l’entreprise : les entreprises non cotées sont plus exposées à des difficultés financières.
Bénéficier d’un accompagnement personnalisé
Pour prendre les bonnes décisions, il est recommandé de se faire accompagner par un conseiller en gestion de patrimoine. Capital Project Patrimoine est un excellent exemple de cabinet spécialisé dans ce domaine.
Créé en novembre 2023, Capital Project Patrimoine s’appuie sur une solide expérience acquise par 3D Patrimoine. Leur équipe d’experts met à votre disposition un savoir-faire reconnu pour vous aider à optimiser votre patrimoine et à sécuriser votre avenir.
Pourquoi choisir Capital Project Patrimoine ?
Une approche personnalisée : chaque situation financière est unique. Capital Project Patrimoine vous propose des solutions sur mesure, adaptées à vos objectifs et à votre profil de risque.
Une expertise diversifiée : que vous souhaitiez préparer votre retraite, investir dans l’immobilier, ou optimiser votre fiscalité, leurs experts sauront vous conseiller.
Une transparence totale : Capital Project Patrimoine met un point d’honneur à vous informer clairement sur les produits et les services proposés, ainsi que sur les risques encourus.
Un accompagnement sur le long terme : nous sont à vos côtés tout au long de votre parcours financier, pour vous aider à atteindre vos objectifs.
N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour discuter de votre projet.
Les défis pour les gestionnaires d’actifs
Les gestionnaires d’actifs devront relever plusieurs défis pour s’adapter à cette nouvelle réglementation :
Construire des portefeuilles diversifiés
La construction de portefeuilles diversifiés est un exercice complexe qui se complique encore avec l’introduction des entreprises non cotées. Les gestionnaires devront :
- Définir une allocation d’actifs optimale en déterminant le pourcentage idéal à investir dans les entreprises cotées, les entreprises non cotées, les obligations, l’immobilier, etc., en fonction du profil de risque de chaque client.
- Pour mesurer la performance des portefeuilles, les gestionnaires devront s’appuyer sur des indices de référence adaptés, qui incluent à la fois des entreprises cotées et non cotées.
- Les entreprises non cotées sont généralement moins liquides que les entreprises cotées. Les gestionnaires devront mettre en place des mécanismes pour assurer la liquidité des portefeuilles et permettre aux investisseurs de retirer leurs fonds en cas de besoin.
Sélectionner les entreprises non cotées
La sélection des entreprises non cotées est un processus rigoureux qui nécessite une expertise spécifique. Les gestionnaires devront :
- Évaluer la qualité du projet, la solidité financière de l’entreprise, la compétence de l’équipe dirigeante, etc.
- Pour réduire le risque, il est essentiel de répartir les investissements dans plusieurs entreprises non cotées, opérant dans des secteurs d’activité différents.
- Les outils d’évaluation traditionnels utilisés pour les entreprises cotées ne sont pas toujours adaptés aux entreprises non cotées. Les gestionnaires devront développer de nouvelles méthodologies.
Communiquer de manière transparente
La communication est un élément clé de la relation entre le gestionnaire et son client. Pour instaurer un climat de confiance, La marche à suivre :
- Les concepts financiers liés aux investissements dans les entreprises non cotées peuvent être complexes. Les gestionnaires devront s’efforcer de les expliquer de manière claire et pédagogique.
- Chaque client a des besoins et des attentes spécifiques. Les gestionnaires devront adapter leur communication en fonction du profil de chaque investisseur.
- Les investisseurs souhaitent pouvoir suivre l’évolution de leurs placements en temps réel. Les gestionnaires devront mettre à disposition des outils de suivi en ligne.
Les enjeux de la transparence et de la communication
La transparence est un enjeu clé de cette réforme. Les épargnants ont le droit de connaître la composition exacte de leur portefeuille et les risques associés à chaque investissement. Les gestionnaires devront mettre en place des outils de reporting clairs et accessibles pour permettre aux épargnants de suivre l’évolution de leurs placements.
De plus, une communication pédagogique est nécessaire pour aider les épargnants à comprendre les enjeux de cette réforme et à prendre des décisions éclairées. Les assureurs et les gestionnaires d’actifs ont un rôle important à jouer dans cette pédagogie financière.
Les perspectives d’avenir
Cette réforme marque une nouvelle étape dans l’évolution de l’épargne en France. Elle offre de nouvelles opportunités pour les épargnants de soutenir l’économie réelle et de diversifier leurs portefeuilles. Cependant, elle soulève également de nombreuses questions et nécessite une adaptation des acteurs du marché.
À long terme, elle pourrait conduire à une transformation profonde du marché de l’assurance vie et du PER. Les produits d’épargne pourraient devenir plus complexes et plus personnalisés, avec une offre plus large d’investissements dans les entreprises non cotées.
En conclusion
La réforme de l’assurance vie et du PER offre de nouvelles opportunités d’investissement, mais elle complexifie également la gestion de patrimoine. Pour tirer pleinement parti de ces évolutions, il est recommandé de se faire accompagner par des experts. Contactez Capital Project Patrimoine pour être accompagné dans toutes les étapes de votre projet. Nous vous proposerons des solutions personnalisées dans la transparence la plus totale. Grâce à notre expertise et à notre approfondie du marché, vous pourrez construire un patrimoine solide et pérenne.
Source de cet article :
Nouvelles obligations pour l’investissement dans les assurances vie et PER à partir d’octobre 2024 – patrimoine-magazine.eu
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